L’organisation guinéenne de défense des droits de l’homme et du citoyen - OGDH - est une organisation non gouvernementale créée en 1990 par des universitaires, des étudiants et des avocats guinéens. Ses objectifs sont la promotion, la protection et la défense des droits de l’Homme à travers des campagnes de formation et la dénonciation des violations des droits de l’Homme dans le pays. Elle est indépendante des pouvoirs publics et de tout courant politique ou doctrinal.
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Elle organise des séminaires sur la protection des droits de l’Homme à l’intention des responsables chargés de l’application des lois (magistrats, officiers de police judiciaire, régisseurs des prisons), des hommes de média et des cadres de l’administration du territoire et a mis en place un programme de formation d’animateurs en droits de l’Homme pour la sensibilisation des citoyens en zone rurale sur leurs droits. L’OGDH est particulièrement active dans le recueil de témoignages de victimes et dans leur accompagnement devant les autorités judiciaires guinéennes. L’OGDH est membre de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), de l’Union interafricaine des droits de l’Homme (UIDH) et a le statut d’observateur auprès de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP). Elle est récipiendaire du prix Baldwin de la paix 2001 aux États-Unis et du Democracy courage tribute de 2004 à Durban. Ces 20 dernières années l’OGDH a fait de la lutte contre l’impunité son cheval de bataille. C’est à ce titre, qu’elle s’est constituée partie civile avec d’autres organisations telle que la FIDH dans plusieurs dossiers emblématiques de violations des droits de l’homme pour soutenir les victimes de violences d’État. Au nombre de ces dossiers, il y a le dossier portant sur les massacres du 28 septembre 2009 où elle est constituée pour plus de 400 parties civiles au côté la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme ( FIDH) et l’Association des Victimes parent et Amis du 28 septembre 2009 (AVIPA). Alors que l’instruction de ce dossier a été clôturée depuis décembre 2017, plus de 12 ans après les faits, l’OGDH continue a lutter auprès des victimes pour obtenir l’ouverture du procès dans ce dossier.

Consciente de la problématique liée à l’accès à la justice en république de Guinée, depuis 2015, l’OGDH à travers des programmes successifs avec la FIDH et l’Association COGINTA apporte également un soutien judiciaires aux personnes vulnérables en conflits avec la loi par le biais des Cliniques juridiques installées à Conakry, Kindia et Labé sur financement de l’Union Européenne.





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Pour un monde de droits et de justices pour tous.