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L’organisation guinéenne de défense des droits de l’homme et du citoyen (OGDH)

organisation non-gouvernementale créée en 1990 par des universitaires, des étudiants et des avocats guinéens.

Ses objectifs sont la promotion, la protection et la défense des droits de l’Homme à travers des campagnes de formation et la dénonciation des violations des droits de l’Homme dans le pays. Elle est indépendante des pouvoirs publics et de tout courant politique ou doctrinal.
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PRESENTATION

L’organisation guinéenne de défense des droits de l’homme et du citoyen - OGDH - est une organisation non gouvernementale créée en 1990 par des universitaires, des étudiants et des avocats guinéens. Ses objectifs sont la promotion, la protection et la défense des droits de l’Homme à travers des campagnes de formation et la dénonciation des violations des droits de l’Homme dans le pays. Elle est indépendante des pouvoirs publics et de tout courant politique ou doctrinal.

Elle organise des séminaires sur la protection des droits de l’Homme à l’intention des responsables chargés de l’application des lois (magistrats, officiers de police judiciaire, régisseurs des prisons), des hommes de média et des cadres de l’administration du territoire et a mis en place un programme de formation d’animateurs en droits de l’Homme pour la sensibilisation des citoyens en zone rurale sur leurs droits. L’OGDH est particulièrement active dans le recueil de témoignages de victimes et dans leur accompagnement devant les autorités judiciaires guinéennes. L’OGDH est membre de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), de l’Union interafricaine des droits de l’Homme (UIDH) et a le statut d’observateur auprès de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP).

Elle est récipiendaire du prix Baldwin de la paix 2001 aux États-Unis et du Democracy courage tribute de 2004 à Durban.

Notre identité...

Notre Histoire

Creation de l'organisation

L’OGDH fut créée en juin 1990 par le « Manifeste pour une organisation des droits de l’homme en Guinée » signé par Dr Thierno Maadjou SOW, premier président de l’OGDH, M. Ahamed Tidiani CISSE, écrivain et ancien ministre de la culture, M. Amadou Oury BAH, premier président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) et M. Samba TOURE, journaliste.

Voir le manifeste

La Guinée est alors gouvernée par la junte militaire du Colonel Lansana CONTÉ, peu favorable à la défense des droits fondamentaux. L’OGDH est ainsi créée avec pour objectif de participer à la lutte pour l’instauration d’une véritable démocratie en Guinée dans un contexte de renouveau africain plaçant au coeur de ses principes le respect de la démocratie, des droits de l’Homme, de la liberté d’expression et du pluralisme politique et idéologique.

Ce manifeste donne à l’OGDH mandat pour la défense de tous les droits fondamentaux tels que définis dans la Déclaration universelle des droits l’Homme, la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, ainsi que dans les conventions et pactes internationaux garantissant le respect des droits humains. L’Organisation est engagée dans la lutte contre toute atteinte aux principes fondamentaux de liberté, de justice, de laïcité et d’égalité et particulièrement contre l’intolérance, l’arbitraire, l’ethnocentrisme, ainsi que toute forme de racisme et de discrimination.

– Extrait du manifeste – « La volonté de contribuer à l’édification d’une société démocratique, de défendre les droits de tous les hommes sans préférence, distinction ou exclusion a amené des démocrates à prendre l’initiative de créer l’Organisation guinéenne pour la défense des droits de l’homme et du citoyen »
À sa création, l’OGDH a suscité de fortes réticences de la part des autorités de la junte militaire et ne sera reconnue par l’Etat guinéen que le 12 mai 1995 par un arrêté d’Alseny René Gomez, alors ministre de l’intérieur et de la sécurité.

Malgré le manque de reconnaissance officielle de son existence, entre 1990 et 1995, l’OGDH fut très active dans le combat pour l’établissement d’une démocratie en République de Guinée. Son premier président, Dr Thierno Maadjou SOW, présida notamment en 1992 le forum démocratique national, regroupant l’ensemble des forces vives luttant pour un retour à un ordre constitutionnel normal et pour le multipartisme intégral.

Au cours de cette même période, l’OGDH devient successivement membre de la Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH) en 1992, membre de l’Union interafricaine des droits de l’Homme (UIDH), membre des ONG arabe-africaines et obtient le Statut d’observateur auprès de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples.

Depuis sa création, l’OGDH a marqué l’histoire récente de la Guinée par son action militante en faveur des droits humains grâce à la dénonciation continue des violations des droits fondamentaux, ainsi qu’à l’organisation de campagnes d’éducation civique et de séminaires de formations à destination des agents chargés de l’application de la loi et des citoyens.

L’OGDH est engagée dans la veille au respect des principes démocratiques au cours des processus politiques qui ont marqué le pays. Notamment, en 2005, son président Dr Thierno Maadjou SOW a présidé le Forum des forces vives de Guinée. Cette plateforme réunissant des acteurs politiques, des syndicats et des membres de la société civile avait pour objectif de lutter pour une transition apaisée face au régime agonisant du Général Lansana CONTE malade, au pouvoir depuis le 3 avril 1984.

L’OGDH a également joué un rôle essentiel au cours des événements qui ont marqué le pays ces vingt dernières années en participant au recueil des témoignages, particulièrement lors de l'insurrection populaire contre le régime du Général Lanasana CONTE de janvier et février 2007 et du massacre du 28 septembre 2009.
Notamment, lors de ces événements, l’OGDH a diligenté des commissions d’enquêtes sur les violations commises et a servi de cadre pour la plupart des missions internationales d’enquêtes conduites en Guinée, telles que celles de la Commission d’enquête des Nations Unies, de Human right watch, d’Amnesty international et de la FIDH.

Depuis septembre 2011, l’OGDH en partenariat avec la FIDH, mène un programme consacrée à la lutte contre l'impunité des auteurs des crimes de droit international commis en Guinée et au renforcement de la justice nationale et du processus de réconciliation. La conduite de ces actions a permis d'importantes avancées dans la lutte contre l'impunité, à travers l'inculpation de haut responsables militaires ou politiques et des actes judiciaires devant permettre la tenue prochaine de procès dans des dossiers emblématiques de l'impunité tels que le massacre du 28 septembre 2009 ou les tortures de la gendarmerie de Hamdallaye en 2010.

Le travail constant mené au cours des cinq dernières années, auprès de plus de 500 victimes de ces violations des droits humains et avec les organisations qui les accompagnent, a permis d'identifier des besoins importants, au sein de ces groupes particulièrement vulnérables, de prise en charge médicale, psychologique et sociale. L’OGDH et la FIDH ont donc créé avec le soutien de l’Union européenne un fonds d’assistance médicale et psychologique pour les victimes de ces violations. En outre, constatant le faible accès à la justice et l’absence d’aide juridictionnelle en Guinée, les deux organisations, en partenariat avec les Mêmes droits pour tous (MDT), ont mis en place depuis 2015 des cliniques juridiques à Conakry, à N’zérékoré et à Kankan. Les cliniques juridiques apportent aux justiciables les plus démunis une assistance judiciaire entièrement gratuite. La mission de la Clinique juridique est d’assurer le respect des droits fondamentaux de la défense et l’égalité des armes au procès en s’assurant que toute personne puisse bénéficier de l’assistance d’un avocat. La Clinique juridique est composée de juristes et d’avocats basés à Conakry, Kankan et Nzérékoré. Ses équipes se rendre en mission auprès de l’ensemble des juridictions du pays pour assurer l’assistance judiciaire et la défense des droits fondamentaux des plus démunis.

Le programme OGDH-FIDH a également participé activement aux travaux de la révision des textes de lois initiés par le ministère de la justice et au processus de réconciliation nationale en cours en république de Guinée.
Une organisation efficace....

Notre Organisation

Conformément à ses Statuts et son règlement intérieur, l’OGDH est dirigée par un Bureau exécutif national composé de 12 membres élus par les membres statutaires pour un mandat de 4 ans renouvelable une fois.

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Le Bureau exécutif national

Sections OGDH, Antennes et Points focaux
Conformément à ses nouveaux statuts et son règlement intérieur, l’OGDH est représentée par des sections régionales dans les sept régions administratives du pays ainsi que par des antennes préfectorales dans les préfectures et par des points focaux au niveau des sous préfectures. Il y a aujourd’hui :
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